- option 1: l'angoisse diabolise les aliments, qui ne sont plus perçus comme rassurants
- option 2: la fatigue s'accompagne d'une lassitude, d'un dégoût alimentaire
Et là, c'est le drame, petit à petit, on ne mange quasiment plus rien. Se maintenir c'est une lutte psycho-affective pour réinvestir l'aliment. Alors il faut être un peu aventurier, et tester de nouveaux trucs-muches à avaler.
Bref, gérer les TCA, ce n'est pas toujours facile... Mais ça peut devenir rigolo si on fait preuve d'inventivité! Depuis octobre-novembre 2011, j'ai drastiquement réduit ma consommation de viande (environ une à deux fois tous les quinze jours), en me concentrant sur le poisson, le fromage allégé, les œufs, les protéines végétales. Le problème, c'est qu'en bonne anorexique restrictive, réduire conduit petit à petit à supprimer. Et voilà, c'est arrivé. Durant les vacances, je n'ai quasiment pas mangé de viande et depuis trois semaines, je ne peux plus. Du tout. Et le poisson non-plus. Je n'y arrive plus, ça plus le beurre, plus l'huile, plus le sucre, plus le miel. Enfin, moins, devrais-je dire. Mais depuis que je suis passée durant quelques mois par le cabinet de Fairy God Mother, j'ai appris à contrer la restriction par la substitution... histoire de ne pas me retrouver une nouvelle fois à piocher pour composer mes repas dans la liste très exhaustive yaourts/fruits/bouillon dégraissé/champignons/algues.
J'ai donc commencé à m'intéresser aux associations céréales/légumineuses pour aller à la recherche de ma ration de protéines. Et pour ce faire, je suis allée farfouiner dans mon rayon bio favori: celui des céréales oubliées, tofu, tempeh et autres joyeusetés. Je me suis également rendue dans les magasins asiat (les champions de la bouffe martienne !!!), pour trouver des tas de choses farfelues afin d’accommoder les plats. D'où la naissance de cette section: vous retrouverez ici tous mes tests de produits étranges. Alors ça vous tente de vous faire pousser un troisième œil et des antennes?