La cuisine diététique et éthique du Pik, amie des gourmands solidaires et des chats qui lèchent les plats
Bienvenue dans la cuisine du Pik. Ou plus précisément dans son salon, à terre, autour de la table basse. Point de chaises chez nous ma p’tite dame, c’est bien trop formel. Si vous avez le séant fragile, nous pourrons éventuellement mettre à votre disposition un coussin… s’ils ne sont pas tous d’ores et déjà accaparés par les chats. Pour prendre place, il faudra vous serrer un peu car nous recevons souvent, mais nos convives sont intégratifs et la compagnie joyeuse. Les félins aussi sont intégratifs, tout ce qui est à vous est à eux, y compris potentiellement le contenu de votre assiette qu’ils couvent d’un œil concupiscent. Vous voilà prévenu.
Pourquoi une cuisine diététique ? Pik est anorexique. Comme quasiment toutes les anorexiques, j’adore cuisiner, car la cuisine est un geste d’amour quotidiennement renouvelé. J’ai longtemps cuisiné pour les autres, uniquement pour les autres, des mets élaborés et raffinés qui contrastaient avec le contenu de mon assiette que nous qualifierons pudiquement d’épuré. 13 ans d’anorexie restrictive ont amené les premiers vomissements, d’infimes quantités douloureuses à régurgiter. Des discussions avec deux anorexiques-boulimiques ont fait planer sur moi la hantise de la première crise de boulimie. Cette crainte de l’engrenage m’a poussée à m’inscrire à un programme de suivi des TCA avant que cela n’arrive. Avec l’aide d’une diététicienne je me suis mise à cuisiner… pour moi. Waouh! Mon assiette est depuis lors (quasiment) identique à celles de mes convives, une petite révolution. J’espère que mes recettes aideront des personnes souffrant de TCA sur la voie de la réalimentation. Je ne détaillerai pas ici le cortège de troubles physiques et psycho-affectifs que ce travail de recherches culinaires a permis de résoudre. Pour alléger la souffrance, il faut employer une arme absolue : le plaisir.
Le plaisir... comment allier légèreté et gourmandise? En cherchant des ingrédients de substitution, en travaillant les cuissons, en faisant preuve de curiosité et d'imagination en ayant une armoire pleine d'épices! J’aime recevoir. J’aime savoir à l’avance qui sera là, et concocter pour les convives leurs mets favoris en pensant à eux. J’aime voir manger mes amis, et contempler le ravissement de leurs papilles qui étincelle dans leur regard. Lorsque j’ai commencé à cuisiner pour moi-même, il n’était pas question que je renonce à cela : une anorexique ne mange pas parce qu’elle a faim, mais par amour. C’est l’amour qui motive mes recherches sur les ingrédients, les textures, les modes de cuisson, les épices et les aromates, afin que mes recettes soient aussi savoureuses que légères. Quel double plaisir de pouvoir offrir une gourmandise à une amie qui fait attention à ce qu’elle mange tout en lui murmurant à l’oreille: « fais-toi plaisir, ce muffin-là, c’est sans sucre, sans beurre et sans huile ». Et pour ceux qui ne font pas attention à leur poids, je ne livre la composition de la recette qu’après la dégustation, histoire de voir s’ouvrir leur yeux aussi grands que des soucoupes ! Si mes amis ne savaient pas que ma cuisine était aussi allégée… ils ne s’en douteraient pas. J’espère que tous les gourmands savoureront sans culpabiliser ni angoisser.
Qu'est-ce qu'une cuisine éthique et solidaire veut dire pour un Pik? Non je ne suis pas orthorexique. Mes finances m'amènent souvent du côté du hard discount de l'alimentation, et je n'ai pas honte de dire que je lave mes fruits et légumes plutôt que de les acheter en alimentation biologique (dans les rayonnages desquelles j'adore farfouiner, mais pour d'autres denrées). Mon combat est ailleurs. Je suis présidente d’une association, Famille de Livres, qui promeut et accompagne des projets de solidarité internationale, de soutien à l’agriculture vivrière et de protection de faune sauvage. Fidèle à mes convictions, j’essaie aussi souvent que possible d’acheter des produits équitables. Mes produits ménagers et cosmétiques ne sont pas testés sur des animaux. Les œufs de mes recettes sont pondus par des poules qui ont le droit de courir en plein air. J’acquiers des céréales complètes biologiques, et du lait de proximité. Je boycotte l’huile de palme. J’ai mis « je » à chaque phrase car c’est une démarche personnelle qu’il me tient à cœur de partager, sans toutefois m’ériger en censeur de conscience. C’est pourquoi je m’attache dans la description des recettes à donner des précisions sur les ingrédients employés. Par ailleurs, les projets de Famille de Livres sont portés par des étudiants, aussi enthousiastes qu’affamés. Le salon du Pik en est le QG officiel, car la solidarité internationale, ça passe mieux autour d’un buffet de desserts. Une autre façon de faire du management de projet et de fédérer les équipes!
La cuisine du Pik, c'est une histoire d'amour. Il convient pour cela de rendre grâce à une bande de testeurs acharnés, qui comparent sans relâche les versions des recettes et sans qui la cuisine de Pik n'existerait pas. De véritables experts en structures, textures, saveurs, arômes : mon homme et mes amis, qui se donnent corps et âme à cette tâche. Car il en faut, des tests et des comparatifs pour parvenir à alléger une recette sans en alterner le plaisir! L’ultime hommage revient enfin à mes quatre chattes qui dansent avec moi lorsque je cuisine et se précipitent à mes pieds en hurlant lorsque la maryse racle le fond d’un plat, signal sonore infaillible qu’il y a quelque chose à lécher. Merci Louise, Ambrosia, Lilith et Cattleya pour votre amour inconditionnel.
Pourquoi une cuisine diététique ? Pik est anorexique. Comme quasiment toutes les anorexiques, j’adore cuisiner, car la cuisine est un geste d’amour quotidiennement renouvelé. J’ai longtemps cuisiné pour les autres, uniquement pour les autres, des mets élaborés et raffinés qui contrastaient avec le contenu de mon assiette que nous qualifierons pudiquement d’épuré. 13 ans d’anorexie restrictive ont amené les premiers vomissements, d’infimes quantités douloureuses à régurgiter. Des discussions avec deux anorexiques-boulimiques ont fait planer sur moi la hantise de la première crise de boulimie. Cette crainte de l’engrenage m’a poussée à m’inscrire à un programme de suivi des TCA avant que cela n’arrive. Avec l’aide d’une diététicienne je me suis mise à cuisiner… pour moi. Waouh! Mon assiette est depuis lors (quasiment) identique à celles de mes convives, une petite révolution. J’espère que mes recettes aideront des personnes souffrant de TCA sur la voie de la réalimentation. Je ne détaillerai pas ici le cortège de troubles physiques et psycho-affectifs que ce travail de recherches culinaires a permis de résoudre. Pour alléger la souffrance, il faut employer une arme absolue : le plaisir.
Le plaisir... comment allier légèreté et gourmandise? En cherchant des ingrédients de substitution, en travaillant les cuissons, en faisant preuve de curiosité et d'imagination en ayant une armoire pleine d'épices! J’aime recevoir. J’aime savoir à l’avance qui sera là, et concocter pour les convives leurs mets favoris en pensant à eux. J’aime voir manger mes amis, et contempler le ravissement de leurs papilles qui étincelle dans leur regard. Lorsque j’ai commencé à cuisiner pour moi-même, il n’était pas question que je renonce à cela : une anorexique ne mange pas parce qu’elle a faim, mais par amour. C’est l’amour qui motive mes recherches sur les ingrédients, les textures, les modes de cuisson, les épices et les aromates, afin que mes recettes soient aussi savoureuses que légères. Quel double plaisir de pouvoir offrir une gourmandise à une amie qui fait attention à ce qu’elle mange tout en lui murmurant à l’oreille: « fais-toi plaisir, ce muffin-là, c’est sans sucre, sans beurre et sans huile ». Et pour ceux qui ne font pas attention à leur poids, je ne livre la composition de la recette qu’après la dégustation, histoire de voir s’ouvrir leur yeux aussi grands que des soucoupes ! Si mes amis ne savaient pas que ma cuisine était aussi allégée… ils ne s’en douteraient pas. J’espère que tous les gourmands savoureront sans culpabiliser ni angoisser.
Qu'est-ce qu'une cuisine éthique et solidaire veut dire pour un Pik? Non je ne suis pas orthorexique. Mes finances m'amènent souvent du côté du hard discount de l'alimentation, et je n'ai pas honte de dire que je lave mes fruits et légumes plutôt que de les acheter en alimentation biologique (dans les rayonnages desquelles j'adore farfouiner, mais pour d'autres denrées). Mon combat est ailleurs. Je suis présidente d’une association, Famille de Livres, qui promeut et accompagne des projets de solidarité internationale, de soutien à l’agriculture vivrière et de protection de faune sauvage. Fidèle à mes convictions, j’essaie aussi souvent que possible d’acheter des produits équitables. Mes produits ménagers et cosmétiques ne sont pas testés sur des animaux. Les œufs de mes recettes sont pondus par des poules qui ont le droit de courir en plein air. J’acquiers des céréales complètes biologiques, et du lait de proximité. Je boycotte l’huile de palme. J’ai mis « je » à chaque phrase car c’est une démarche personnelle qu’il me tient à cœur de partager, sans toutefois m’ériger en censeur de conscience. C’est pourquoi je m’attache dans la description des recettes à donner des précisions sur les ingrédients employés. Par ailleurs, les projets de Famille de Livres sont portés par des étudiants, aussi enthousiastes qu’affamés. Le salon du Pik en est le QG officiel, car la solidarité internationale, ça passe mieux autour d’un buffet de desserts. Une autre façon de faire du management de projet et de fédérer les équipes!
La cuisine du Pik, c'est une histoire d'amour. Il convient pour cela de rendre grâce à une bande de testeurs acharnés, qui comparent sans relâche les versions des recettes et sans qui la cuisine de Pik n'existerait pas. De véritables experts en structures, textures, saveurs, arômes : mon homme et mes amis, qui se donnent corps et âme à cette tâche. Car il en faut, des tests et des comparatifs pour parvenir à alléger une recette sans en alterner le plaisir! L’ultime hommage revient enfin à mes quatre chattes qui dansent avec moi lorsque je cuisine et se précipitent à mes pieds en hurlant lorsque la maryse racle le fond d’un plat, signal sonore infaillible qu’il y a quelque chose à lécher. Merci Louise, Ambrosia, Lilith et Cattleya pour votre amour inconditionnel.